Les plastiques thermoformables

L’orthésiste dispose désormais d’une gamme étendue de plastiques thermoformables,
Avec des qualités différentes (épaisseurs, perforations, anti-bactérien ou pas, temps de moulage autorisé…) en fonction de la pathologie du patient, et du but de l’orthèse (repos, correction, protection…)
Ainsi, les plastiques varient de 1mm à 3,2 mm d’épaisseur pour les plus utilisés Exemple :
1,5 mm pour une orthèse de doigt, 2 mm pour une orthèse de poignet ou une orthèse de main et 3,2mm pour une orthèse de coude.

Ils sont collants sur eux mêmes, ou pas lors du moulage (sticky ou non sticky). Le temps de resolidification varie d’un plastique à l’autre, de 1 à plusieurs minutes. Ceci est utile pour la confection des orthèses pour mains spastiques.
Différents coloris existent (blanc, noir, rose…), et les modèles personnalisables commencent à arriver.
Le côté thermoformable s’obtient, soit avec une eau chaude supérieure à 60° (polycaprolactone). D’autres nécessitent plus de70° comme les polymère de synthèse avec trame fibreuse en coton. Il est aussi possible d’obtenir le côté malléable par la chaleur sèche.

Le cuir et le néoprène

Après la période d’immobilisation, il peut être nécessaire de passer par une période de transition, où l’orthèse ou attelle apporte un soutien, une assistance. Ainsi un matériau, (plus ou moins souple suivant l’utilisation) autorisant un certain mouvement peut s’avérer fortement utile lors de cette période de transition, comme les reprises de travail chez les manuels.

Les tissus élastiques comme le lycra pour les orthèses compressive

Les doigtiers en lycra compressif ou encore les gants de compression sur mesure sont aussi des orthèses ou attelles (mots ayant la même signification)

On commence aussi à voir apparaitre la technologie d’impression 3 D, mais nous n’en sommes qu’aux balbutiements.